17 janvier 2017
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Magnifique exposition, une fois de plus, à Landerneau. Hans Hartung l'une des figures de proue de l'abstraction lyrique.
Me réfugiant derrière un commentaire inscrit sur une panneau: "des oeuvres difficiles à réduire à des mots", je vais montrer quelques oeuvres qui m'ont plu.
Un conseil cependant: il serait astucieux de commencer par la fin, c'est-à-dire par la vidéo qui montre le peintre en action. Cela permet de mieux appréhender les oeuvres.
Au début dans les années 1930, le peintre reporte sur la toile des traits qu'il a d'abord exécuté sur le papier à dessin. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, c'est très travaillé.
Puis, au tournant des années 1950, il se lance dans la peinture directe sur toile, avec de nouveaux instruments: pistolets de carrossiers, lames pour gratter, etc.
Reconnu mondialement dès 1960, il continue son chemin, approfondissant sa technique, imperméables aux modes
Paradoxalement, devenu octogénaire et diminué (il a perdu une jambe à la guerre), il utilise des procédés qui aboutissent à ce qu'on appelle la peinture amplifiée, frappant la toile avec des balais de genêt et utilisant des pulvérisateurs.
J'ai un peu zappé les 17 peintres associés, présentés dans deux espaces réservés. Mais j'ai été touché par la peinture de Hans Hartung et notamment par sa palette de couleurs.
12 janvier 2017
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Un film de Damien Manivel
Alléché par les critiques positives du Monde et de Télérama et mû par une curiosité au sujet de ce jeune Manivel que j'avais aperçu tout jeunot chez ses parents, il y a fort longtemps, je suis allé voir ce film et je dois dire que j'ai été déçu. La première partie aurait pu faire un bon court métrage mais la longue séquence des errements sur l'eau, la nuit, en compagnie d'un gardien noir, a engendré chez moi un profond ennui. Je veux bien admettre que c'est du cinéma expérimental mais, là, c'était au-dessus de mes forces...
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Cinéma
Le Parc
Damien Manivel
7 janvier 2017
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12:45
Roman d'Henning Mankell, Le Seuil, Point 2, 546 pages.
Fredrik Welin vit seul sur une île suédoise de la Baltique. De fuite en fuite, il n'a plus comme compagnons qu'une vieille chatte et une chienne toute aussi vieille et sourde, qui l'accompagne chaque matin à son bain dans un trou d'eau creusé dans la glace. Mais un beau jour apparaît une vieille femme et son déambulateur et la vie de Fredrik reprend son cours...
L'auteur des fameux polars de Kurt Wallander signe ici un roman très attachant et très original.
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Livres
Henning Mankell
15 décembre 2016
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Un film d'Emmanuelle Bercot
Le combat d'Irène Frachon, pneumologue de Brest, contre le groupe pharmaceutique Servier, producteur du médicament Mediator. Ou le pot de fer contre le pot de terre, avec succès pas encore complet du second.
Sidse Babett Knudsen, qui avait fait les beaux jours de Borgen, est convaincante dans le rôle de la brestoise tenace.
2 décembre 2016
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Au musée du Cinquantenaire à Bruxelles.
Les musées d'art royaux de Bruxelles possèdent plus de 7 500 estampes japonaises, une des plus belles collections au monde. Le musée du Cinquantenaire en présente quelques 450 regroupées par écoles.
Une vidéo très bien faite explique la technique qui associe un peintre, un copiste, un graveur sur bois et un imprimeur, tous ces gens étant généralement sous la houlette d'un éditeur. La période faste de cette production d'estampes se situe à la fin du XVIIIème siècle, pendant la période prospère de l'Edo. Le Japon vit replié sur lui-même mais une bourgeoisie émerge et supplante progressivement l'aristocratie. C'est pour elle que s'épanouit l'art populaire de l'estampe.
La technique de la gravure sur bois atteint des sommets de virtuosité. On utilise du bois de cerisier.
Une très longue vitrine expose des feuilles de papier après chaque passage à l'impression. Ici l'estampe passe par 24 impressions successives de couleurs différentes.
Voici, par exemple, le passage qui ajoutera l'ombrelle et le dessus de la porte.
Impossible, ici, d'égrener toutes les écoles. Des thèmes s'imposent, comme ceux des acteurs de théâtre, des jolies femmes ou les paysages.
Voici un acteur, par Katsukawa Suncho
Des estampes représentant des courtisanes, de Torii Kiyonnaga et de Kitagawa Utamoro
Ici un triptyque représentant une scène de théâtre, avec une vue de détail. de Utagawa Toyokuni. L'art des estampes a énormément influencé la peinture européenne de la fin de XIXème siècle et du début du XXème siècle, notamment l'école de Pont-Aven.
24 novembre 2016
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Le Mémorial de Mons consacre une exposition permanente, remarquablement scénographiée, à la guerre du Moyen-Age à nos jours, sous l'angle particulier des relations entre civils et des militaires, en faisant la part belle aux événement locaux. Il faut dire que la ville a été particulièrement touchée lors de deux conflits mondiaux du XXème siècle.
En ce moment également, a lieu la triennale de l'affiche politique. A noter, quelques belles trouvailles des artistes.
24 novembre 2016
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Gérard Garouste est un des peintres majeurs en France aujourd'hui, nous dit-on. Je l'apprends et découvre une oeuvre qui court sur près de cinquante ans.
De même que j'apprécie les sculptures
mais je suis moins sensibles aux peintures qui sont autant de réflexions sur les mythes et les religions.
Au total, cependant, le musée, héritage de 2015 où Mons fut capitale européenne de la Culture, vaut le détour. C'est un bâtiment moderne inscrit dans un écrin plus ancien, qui rappelle par certains côtés, celui de Pont-Aven
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Expositions
Voyages
BAM de Mons
7 novembre 2016
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10:25
Un film de Ken Loach.
Après 40 années de travail et une crise cardiaque, Daniel Blake se bat avec les services de l'Emploi qui veulent le remettre au travail malgré l'avis des médecins.
Ken Loach nous offre une vision du monde des modestes et des sans grade britanniques, de l'univers kafkaïen des services sociaux qui ressemblent aux nôtres. Monde qui n'empêche pas de belles solidarités avec des encore plus malheureux, des plus malchanceux. C'est plein d'émotion, tout en finesse et les acteurs sont très convaincants.
A ne pas rater.
27 octobre 2016
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Un roman de Delphine de Vigan, aux éditions Lattès, 2011, 437 pages.
La narratrice a découvert sa mère morte à son domicile. Elle s'est suicidée. Elle entreprend alors de lui faire une sorte de tombeau littéraire, de reconstituer sa vie, Mais cela est-il possible, surtout lorsque ladite vie a été passablement agitée et secouée par la folie, la vraie, celle qui fait délirer et vous conduit en hôpital psychiatrique. L'entreprise est périlleuse, d'autant plus qu'elle concerne aussi les autres membres de la famille et amène à déterrer des secrets enfouis.
On ressort secoué, ému, de ce roman dérangeant.
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Livres
Delphine de Vigan,
14 octobre 2016
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L'ancien musée, où les collections étaient très serrées et qui abrite désormais les réserves et l'administration.
s'est agrandi sur l'ancien hôtel Julia qui était devenu mairie et dont la salle de restauration, soigneusement conservée sert de salle de réception
et d'un bâtiment neuf qui permet de mettre en valeur les oeuvres des peintres de l'école de Pont-Aven de 1850 à 1950.
C'est devenu un musée très agréable.