Exposition de l'Abbaye de Daoulas.
Une grande diversité de cérémonies et d'unions nous est présentée à l'abbaye de Daoulas.
Le mariage à l'occidentale, en robe blanche, a tendance à se répandre
faisant disparaître les costumes traditionnels (ici celui de Plougastel-Daoulas)
qui résistent cependant dans certains régions du monde
Les formes du mariage sont multiples
La polyandrie existe en certaines contrées (ici, à la frontière entre le Népal et le Tibet, l'épouse de deux frères et son beau-père: dans la pratique, les deux frères sont très rarement présents en même temps).
La polygamie est plus fréquente, notamment en Afrique (ici une famille Peul du Mali)
ou ici chez les Mormons où elle n'est théoriquement plus autorisée mais encore pratiquée (Joe, à Salt Lake City, vit avec deux soeurs jumelles et leur cousine qui lui ont donné 25 enfants)
Les familles recomposées sont aussi plus nombreuses avec la généralisation du divorce (Jean-Louis et Dominique ont eu chacun(e) un enfant d'une union précédente et un autre ensemble). mais, à vrai dire, ces familles existaient déjà autrefois lorsque la mort jouait le rôle du divorce pour rompre les unions et les généalogistes les rencontrent au 17ème et 18ème siècles.
Certaines unions sont mystiques qui unissent des femmes à Dieu, comme ici Soeur Madeleine, fille du Saint-Esprit
Hors mariage, les veuves dans certaines régions de l'Inde, sont maudites pour n'avoir pas sur conserver leur époux en vie et elles se regroupent dans des communautés pour retrouver un statut.
ou ce hijra, appartenant à un troisième genre, souvent des hommes travestis, plus rarement des femmes, ces individus, craints et peu considérés, dansent dans les mariages pour apporter la prospérité au couple.
ou encore, en Albanie, ces femmes qui doivent prendre la suite d'un frère disparu et faire le serment de rester toujours vierge et d'assumer un rôle d'homme.
Le principal objectif des unions est toutefois d'assurer la descendance et l'acte est avant tout social
Cette tapisserie de Bosnie-Hérzégovine est explicite!
le marieur breton, avec son baton de genêt, était chargé de trouver les associations cumulant les avantages économiques et les compatibilités de caractères.
En chine, chaque dimanche, de très nombreux marchés aux époux jouent le même rôle
La carte su Tendre, du XVIIème siècle, marque les débuts d'une tendance qui ira grandissant: l'émergence des sentiments dans ce qui n'était qu'une affaire sociale et économique. Peu à peu, ce sont les futurs époux qui se choisissent et qui cherchent l'idéal mariage d'amour, même si les aspects économiques et sociaux n'ont pas totalement disparu.
Et c'est au nom de cet amour que de nouvelles formes d'union apparaissent un peu partout dans le monde.
A la fin de ce parcours où bien d'autres aspects sont abordés, on ressort ravi de cette visite de la salle d'exposition de l'abbaye de Daoulas qui a su, une fois encore traiter un sujet de façon originale.
A voir avant le 3 janvier