L'ensemble Matheus (dont j'ai vainement cherché une image en composition symphonique) nous a donné une magnifique concert de musique romantique avec la symphonie inachevée de Schubert, la symphonie italienne de Mendelssohnn et la 7ème symphonie de Beethoven. Un pur moment de bonheur pour le public brestois, conquis d'avance et avec lequel Jean-Christophe Spinosi sait entretenir une complicité faite d'espièglerie et de spontanéité au service d'un travail approfondi et rigoureux. On ne dit pas assez la chance pour Brest d'avoir un tel ambassadeur en France et à l'étranger.

Le quatuor nous a offert un magnifique concert de musique de chambre, jeudi dernier au Quartz. Il avait choisi de regrouper sous le titre "Héroïnes féminines" des extraits de deux opéras en version "da camera", Luisa Miller de Verdi et Carmen de Bizet et le quattuor n° 14 La jeune fille et la mort de Franz Schubert. L'interprétation, toute en finesse et en précision, a transporté le public qui a été récompensé de son enthousiasme par un air de Lady Macbeth de Mzensk  de Chostakovitch. Une belle soirée musicale.

Au Quartz, dans le cadre du festival No Border.

Jean-Charles à la guitare et Fred à l'accodéon nous ont servi plus d'une heure de musique endiablée dans le cadre d'un nouveau festival destiné à mettre en valeur les musiques modales du monde entier.

Quelle pêche!

Un seul problème: il n'était pas possible de danser, pas même de remuer les jambes dans l'espace exigü qui leur est réservé au grand théâtre du Quartz. Et cette musique-là, qui puise ses racines dans la musique traditionnelle bretonne mais fait aussi preuve d'inventivité, est faite pour danser.