Le deuxième jour, nous déjeunons à Marmande qui a l'air d'une très jolie ville, méritant une étape plus longue.
L'Ô à la bouche est un très bel établissement qui affiche complet en ce samedi, jour de marché.
La place du Marché est déjà totalement nettoyée à notre sortie du restaurant
Un petit tour pour rejoindre notre voiture stationnée hors de la ville nous montre des rues très propres et une promenade bien aménagée sur les anciens remparts. De belles maisons s'alignent sur ce sentier, dominant la vallée de la Garonne et notamment celle-ci avec sa belle véranda en fer forgé.
Et, après avoir galéré pour traverser Bordeaux (nous avions oublié que c'était le départ en vacances de la zone B et toute l'académie de Rennes semble se précipiter vers les Pyrénées), nous arrivons à Toulouse en milieu d'après-midi.
Nous avons innové en louant un studio dans un Apart'hôtel Lagrange dans le quartier Saint-Michel. C'est à peu près entre le lieu où habite Yann et le centre ville et c'est desservi par la ligne de métro B et la ligne de bus L4, lesquelles nous mettent à quelques minutes du centre. Un passe de 3 jours pour 13 € nous permet d'utiliser tous les transports en commun. Tout autour, dans ce quartier plutôt populaire, de nombreux petits restaurants devraient nous éviter d'utiliser le coin cuisine de notre studio. De plus, Catherine et Greg ont loué un appartement dans le même couloir de l'ensemble.
le lendemain, dimanche, en attendant que Greg et Catherine arrivent , nous allons faire une première approche du Capitole.
Notre première rencontre, c'est Claude Nougaro, dont la statue nous paraît particulièrement petite pour un talent aussi immense !
On l'a posé au pied du donjon du Capitole, tour qui abritait les archives de la ville et que Viollet-le Duc a restaurée avec son habituelle réinterprétation des choses.
Le donjon abrite maintenant l'office de tourisme mais a gardé son plafond voûté et un magnifique escalier.
en ce dimanche matin, la belle place du Capitole est très peu fréquentée et à peine baignée par le soleil levant. Et, comme il semble que le Capitole puisse se visiter, nous entrons et découvrons un ensemble assez remarquable.
La salle des Conseils a, sous ses dorures, un petit côté poussiéreux malgé les pupitres avec micros.
Un grande salle, très richement décorée, sert à la fois de salle des mariages et de salle de réception.
Puis nous nous dirigeons vers la basilique Saint-Sernin, dont le clocher culmine à 67 mètres.
Mais nous devons nous contenter d'en faire le tour car c'est l'heure de la messe.
Arrive, de toute façon, l'heure également sacrée du déjeuner et, après avoir erré du côté du marché Victor-Hugo, superbement achalandé
Le prix de la coquille Saint-Jacques étant dissuasif, nous nous rabattons sur la Maison du Cassoulet toute proche.
Mais, comme nous sommes d'un caractère obstiné, que d'aucuns attribuent à notre ascendance bretonne multi séculaire, et après une sieste bien méritée, nous revenons l'après-midi visiter l'intérieur de ladite basilique
Et nous ne sommes pas déçus. La basilique et ses cinq travées d'un hauteur stupéfiante pour un édifice roman est magnifique.
Et les éléments de décor attestent de la puissance et de la richesse de l'abbaye élevée sur les reliques de Saint-Saturnin.