21 novembre 2014
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Site naturel magnifique, avec ses sables rouges
le désert du Wadi Rum est situé au sud de la Jordanie
Les massifs de granite et de grès rouge s'élèvent au dessus du désert, à parfois plus de 1000 mètres d'altitude
donnant parfois lieu à des découpes extraordinaires
où l'on trouve des gravures rupestres fort anciennes
comme on en trouve aussi en circulant entre les éperons rocheux
comme ici ces dromadaires d'un autre temps
Nous en prenons plein les mirettes
avant de retrouver l'autoroute du désert, fort encombrée, et de retourner vers l'aéroport d'Amman puis la France.
A aucun moment, malgré le contexte régional menaçant, nous n'avons ressenti la moindre insécurité mais il est vrai que nous n'avons pas eu de contact réel avec la population puisque nous nous sommes contentés d'aller des hôtels aux sites touristiques.
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Jordanie
Wadi Rum
17 novembre 2014
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Au matin du deuxième jour, nous descendons le Siq et un peu avant le théâtre, nous commençons à gravir des marches
entre des parois escarpées
on aperçoit des obélisques, représentant peut-être les divinités nabatéennes telles que Dushara
Après avoir grimpé pendant presque une demie heure, nous arrivons au haut-lieu du sacrifice
que nous avions aperçu la veille, depuis le sommet proche du Deir
Notre guide nous explique comment étaient sacrifiées les bêtes et fait la relation avec l'existence des hauts-lieux dans la plupart des religions du Moyen-Orient.
De là-haut la vue est magnifique. Nous apercevons la ville moderne de Pétra
mais aussi la ville basse antique,
et le nouveau village où ont été installés les bédouins après leur évacuation du site.
Sur cette voie qui servait pour les processions vers le haut-lieu, nous rencontrons des grafiti nabatéens
et les couleurs magnifiques du grès,
Mais aussi quelques monuments parmi les plus intéressants de Pétra, comme ce monument au Lion, près d'une ancienne fontaine,
et son système de citernes permettant l'arrosage des jardins.
ou la tombe du soldat, monument nabatéen remanié à l'époque romaine.
Le triclinium coloré lui fait face
Et la tombe dite de la Renaissance à cause de sa façade rappelant le style de certains bâtiments de cette époque
A la fin de la descente, nous retrouvons les tombes de style assyrien
ainsi que sur le Grand Temple
15 novembre 2014
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C'est le mythe. Dès que vous annoncez votre intention de visiter Pétra, on vous répond:
- " C'est formidable mais il faudra grimper les 860 marches ", laissant planer un doute sur les capacités de votre vieux coeur à supporter pareille épreuve.
Nous nous engageons courageusement dans ce challenge, sous un soleil de plomb, tandis que certaines et certains (dont nous ne publions pas les photos par pure charité) préfèrent louer les services d'un âne.
Au passage, nous rencontrons des vestiges d'anciennes tombes,
et cheminons tantôt entre des parois,
tantôt sur des zones dominant des panoramas superbes (tout au fond la tombe à étages).
Par endroits, des ânes guettent d'éventuels défaillants...
et, après avoir grimpé pendant trois quarts d'heure, nous arrivons enfin sur l'esplanade du Deir (monastère) qui ressemble un peu au Khazneh mais avec un décor plus sobre et dans un espace plus dégagé. Cet édifice, creusé dans la montagne, n'est pas une tombe mais un temple en l'honneur d'un roi nabatéen divinisé. Il date de la fin du Ier siècle après J. C..
On peut continuer à monter vers une esplanade qui offre une vue superbe vers le haut lieu du sacrifice que nous visiterons le lendemain
et vers les vallées voisines
alors qu'en nous retournant nous apercevons le Deir laissé derrière nous.
C'est là que mes semelles décident de me lâcher...
Certes, mes chaussures de marche avaient 20 ans mais elles avaient relativement peu servi. La colle n'aura pas résisté à la chaleur intense et au piétinement harassant de l'ascension. Toujours est-il qu'il me faudra redescendre sur ce qu'il me reste de chaussures.
après un repos bien mérité, face au Deir
avec, en prime, le spectacle d'un bédouin faisant l'ascension du monastère.
longue, dans ces conditions, sera la descente
même si la vue sur les tombes royales ne manque pas de charme
puis nous remontons le decumanus
et repassons devant le Khazneh maintenant dans l'ombre, puis remontons le Siq dont nous n'avions pas mesuré la pente dans la descente du matin. Le soir venu, je paie l'effort de l'après-midi par des vertiges. La chambre d'hôtel tourne autour de moi mais j'ai réussi le challenge et mon vieux coeur a résisté...
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Jordanie
Le Deir
14 novembre 2014
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Depuis les tombes royales, sur cette vue panoramique, on aperçoit, à gauche, le débouché du Siq en contrebas du Khazneh et, en face, la cuvette ou sont situées les ruines de la ville antique de Pétra.
Le théâtre, construit au début du Ier siècle, sous le règne du roi nabatéen Arétas IV, a été creusé sur les flancs de la montagne du Sacrifice et l'on aperçoit les tombes éventrées par le creusement. Il a été abîmé par le tremblement de terre de 363 et abandonné au VIIIème siècle, à l'époque des Omeyades.
Plus bas, on distingue encore le decumanus de la ville romaine, qui reprenait probablement l'axe principal de la ville nabatéenne.
Sur la gauche de cet axe, on aperçoit le grand temple et le Qasr el Bint (château de la Jeune Fille)
Le pavage du decumanus est encore visible par endroits.
Arrivés à la hauteur du grand temple, cette voie est dominée par l'entrée majestueuse (propylées) du temple.
escalier qui conduit au téménos, vaste esplanade entourée de colonnes et précédant le temple proprement dit
les colonnes étaient surmontées de chapiteaux décorés de tête d'animaux
comme celle-ci, en forme d'éléphant, visible au musée.
Sur la voie romaine, entre le grand temple et le Qars el Bint, subsistent les restes d'un arc de triomphe probablement édifié pendant la période romaine, au IIème siècle après J. C..
Une vue prise de la colline située de l'autre côté permet de se représenter l'immensité du Grand Temple. La présence d'un hémicycle dans la partie haute de l'édifice permet de s'interroger quant à l'utilisation de cet édifice érigé aux Iers siècles avant et après J.C..
La Qars el Bint est un temple nabatéen probablement dédié à Dushara, dieu du Ciel des Nabatéens. Erigé au Ier siècle avant J.C., il combine des éléments de décors grecs à un plan syrien.
De l'autre côté du décumanus, sur des hauteurs, on a découvert en 1990 des vestiges d'églises byzantines, sans doute détruites par un incendie car on a trouvé des payrus carbonisés. Les fouilles ont mis à jour des mosaïques remarquables
et de magnifiques colonnes de granite bleu.
13 novembre 2014
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Une fois dépassé le site du Khazneh, en continuant de descendre l'ancienne vallée du Siq qui s'élargit peu à peu, on aborde sur la droite un ensemble de tombes majestueuses appelées tombes royales qui dominent l'ancienne ville de toute leur majesté (ici la vue d'ensemble est prise depuis la ville).
nous sommes d'abord passés devant les tombes dites assyriennes à cause de leur fronton aux motifs géométriques qui se rencontraient en Mésopotamie
la zone des tombes royales est constituée d'un grès aux couleurs extraordinaires qui disparaissent peu à peu lorsque la pierre est soumise aux précipitations. Mais il faut se représenter ces monuments entièrements colorés lors de leur création.
La tombe à l'urne est l'une des plus importantes. Des voûtes et des portiques furent construits devant lorsqu'elle servit d'église au Vème siècle après J.C.
C'est toujours le même principe: la façade est creusée dans le roc en partant du haut.
le plafond de l'ancienne salle des banquets funéraires est constitué de ce grès aux couleurs superbes.
De l'intérieur, par une ouverture pratiquée à l'époque byzantine, on voit les colonnes du portique édifié devant.
Le tombeau dit corinthien, à cause des colonnes et qui rappelle le Khazneh mais en plus détérioré.
et enfin, le plus grand de tous les tombeaux de Pétra, le tombeau dit à étages parce qu'il est partagé en cinq niveaux
9 novembre 2014
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C'est l'apogée du voyage, le moment où, après avoir parcouru les 1,2 kilomètres du Siq, cette longue entaille dans la montagne, on commence à apercevoir le monument le plus connu de Jordanie, El Khazneh (le Trésor).
Pétra est située dans une cuvette entourée de montagnes avec un seul accès facile, creusé par un cours d'eau détourné depuis l'antiquité. C'est là que s'établit un peuple de commerçants nomades, les Nabatéens, qui contrôla les relations commerciales entre l'Orient et la Méditerranée et dont l'apogée de la puissance s'établit au 1er siècle avant JC et au siècle suivant. Cette ville était facile à défendre et placée au contact de toutes les brillantes civilisations qui se sont succédées dans cette région.
Tout au long de ce chemin appelé Le Siq des rigoles acheminaient l'eau vers des fontaines et il reste quelques morceaux du pavage antique.
Il subsiste également des traces de monuments votifs, les bétyles, souvent dédiés à Dushara,le dieu principal du panthéon nabatéen. Les plus anciens étaient des niches abritant une grosse pierre, symbole du Dieu. Ensuite, le syncrétisme jouant avec les dieux des peuples voisins (et parfois dominants), ces niches adoptèrent des éléments de décor grec.
Enfin apparaît la merveille, El Khazneh, ce qui signifie le trésor, car les bédouins croyaient qu'un trésor était caché dans l'urne située au sommet de l'édifice. Il s'agit d'un tombeau creusé dans le roc, à la manière d'une façade de temple grec, probablement pour un personnage très illustre (peut-être un roi nabatéen). Des niches ont été trouvées au pied de cet édifice, qui sont probablement des tombeaux. C'est l'exemple le plus spectaculaire de centaines de tombes éparpillées autour de la ville, certaines très importantes, d'autres plus modestes. Se conjuguent donc à Pétra un culte des morts qui rappelle les pratiques égyptiennes et des monuments à l'influence hellénistique évidente. On imagine le niveau technique des architectes pour prévoir l'ensemble du bâtiment avant de commencer de le creuser en commençant par le haut. La grande salle du rez-de-chaussée, abritant trois grandes banquettes de pierre (triclinium) servait aux cérémonies funéraires.
Et, bien sûr, nous sacrifions à la coutume de la photographie à la japonaise, sous l'oeil blasé des dromadaires.
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Jordanie
Pétra
El Khazneh
3 novembre 2014
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Nous empruntons une route sinueuse qui traverse les anciens royaumes d'Ammon, de Moab et d'Edom, succession de plateaux semi-désertiques et de wadis plus verdoyants
le wadi Mujib qui a été barré en 2005, ce qui permet quelques cultures irriguées.
Au passage, nous rencontrons des ruines d'églises byzantines, à El Rabba
puis nous visitons le château de Kerak, nid d'aigles rendu célèbre au temps des croisés par le cruel Renaud de Châtillon qui écuma la région et ne fut réduit à néant que par le non moins célèbre Saladin
le château, tel qu'il est aujourd'hui, doit beaucoup aux différentes dynasties musulmanes qui ont grandement aménagé et amélioré le déjà fort redoutable château des croisés.
Des réutilisations d'éléments de décors antiques dans les murailles
et le donjon mamelouk illustrent ces différentes périodes
et, quand nous quittons des yeux les décors musulmans,
pour regarder les alentours, nous comprenons l'intérêt stratégique d'une telle citadelle dominant un croisement de chemins par où transitaient les caravanes.
Plus loin encore, nous traversons le wadi Dana
puis apercevons le château de Shaubak (le Montréal des Croisés, construit en 1115 par le Baudoin 1er, roi de Jérusalem))
avant d'apercevoir les montagnes qui abritent Petra
et leurs reliefs en grès si caractéristiques
nous nous enfonçons dans le Siq el Barid, sorte de Petra en miniature
où quelques riches caravaniers se sont fait construire des tombeaux à l'imitation de ceux de la ville voisine, près du caravanserail où les caravanes se reposaient et organisaient d'autres expéditions.
le tout donnant déjà une idée de ce qui nous attendait les jours suivants
avant de contempler un coucher de soleil flamboyant.
1 novembre 2014
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Madaba est une ville située à l'est de la Mer Morte, non loin du Mont Nebo. C'est l'une des villes qui ont été très tôt gagnées au christianisme et qui l'est d'ailleurs encore aujourd'hui. Dans cette ville aussi s'est perpétuée la tradition des mosaïques qui, florissante à l'époque gréco-romaine, l'est restée ensuite en se contentant d'adapter les thèmes païens à la nouvelle religion.
La ville est surtout célèbre aujourd'hui par sa fameuse mosaïque de la carte de Palestine
C'est une carte, malheureusement incomplète, de la Palestine, avec des commentaires en grec et qui permet de voir comment les hommes du VIème siècle se représentaient leur région, tout en nous donnant de nombreux renseignements historiques.
La ville de Jerusalem, centre de la carte, est représentée avec ses murs et ses principaux monuments.
et de nombreux autres détails sur les alentours permettent de localiser des pans entiers de la bible.
Un parc archéologique a été installé sur les fouilles du centre de la ville antique où s'entassent et s'imbriquent les restes des monuments des différentes époques, tous dotés de magnifiques mosaïques.
ainsi que des parties de mosaïques remarquables trouvées un peu partout dans la ville.
La ville de Madaba est très touristique et elle abrite une école moderne de mosaïstes, notamment spécialisée dans le restauration des mosaïques anciennes
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Madaba
mosaïques
31 octobre 2014
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En route vers le mont Nebo, nous traversons des contrées arides, parfois ponctuées de maigres oasis
avec, de temps à autres, des campements bédouins
et, arrivés là-haut, nous avons la même vue grandiose que Moïse auquel Dieu avait permis de contempler la terre promise avant de mourir et d'être enterré là, suivant la légende
Du IVème au Xème siècles, des établissements monastiques se sont succédés ici et cette énorme roue, qui servait à condamner l'entrée de l'un d'entre eux, est là pour en témoigner.
de même que des mosaïques ayant appartenu à une des églises byzantines.
Un nouveau monastère franciscain vient tout juste d'être construit sur ce très ancien lieu de pélérinage.
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Mont Nébo
31 octobre 2014
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avant qu'elle ne disparaisse, n'étant plus guère alimentée par des cours d'eau qui sont détournés pour l'irrigation des terres cultivées. cette mer est située dans le point le plus bas du globe (- 420 mètres sous le niveau de la mer).
Pas facile d'y entrer car des sillons de sel très durs s'opposent à la progression vers l'eau.
Et heureusement qu'il y a des installations balnéaires très agréables pour oublier la sensation assez désagréable de bain dans une mer d'huile, très poisseuse.
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Mer Morte