19 avril 2015
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Le dernier jour commence par la visite du parc de la Tête d'Or
Envahi par les joggeurs en ce dimanche matin et par les enfants venus contempler les daims et autres animaux, le parc déploie sur 117 ha le faste de ses parterres et des magnolias en fleurs.
Puis nous visitons le quartier de la Part-Dieu, sorte de quartier de la Défense lyonnais, érigé à partir des années 1970 et en pleine restruturation
le quartier associe bureaux, centre commercial et logments. "Le crayon" se voit de partout dans l'agglomération.
Et nous terminons par le Musée de la Résistance et de la Déportation, situé aussi sur la rive gauche dans l'ancienne école militaire de la Santé.
Lyon a été un des hauts lieux de la Résistance
Parmi la multitude de documents exposés, des intérieurs reconstitués,
des lettres de délation, sport national pendant l'Occupation,
un coup de projecteur sur des victimes souvent oubliées, les aliénés et les vieillards qui moururent de faim,
ou encore une collection de dessins d'Arthur Goldschmidt réalisés de 1942 à 1945 au ghetto de Theresienstadt. L'histoire de ce ghetto, sorte de vitrine factice voulue par les nazis est d'ailleurs très intéressante.
Ainsi se termine la visite de Lyon, incomplète puisque nous aurions aussi voulu découvrir les collections du Musée des Beaux Arts et celles du Musée d'Art Contemporain (ce dernier fermé pour remaniement). Aussi nous faudra-t-il revenir dans cette ville que nous avons trouvé accueillante et très agréable.
18 avril 2015
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Le deuxième jour, nous partons de notre hôtel, d'anciens services administratifs de la Préfecture récemment transformés
et traversons le Rhône pour rejoindre la place de la Mairie en passant devant l'Opéra, une curiosité architecturale composée d'une extension arrondie posée sur un édifice de facture classique
Puis nous commençons une visite guidée de la Croix Rousse, en partant de la place du même nom et en descendant vers l'Hôtel de Ville en empruntant les fameuses traboules, ces passages au travers des immeubles
Sur la place de la Croix-Rousse, la statue de Jacquard, l'inventeur du métier à tisser mécanique
D'escaliers en traboules, nous descendons la butte de la Croix-Rousse en traversant les immeubles.
La Croix-Rousse est couverte d'immeubles de XIXème siècle tous dotés d'immenses fenêtres et avec une hauteur de plafond inhabituelle. Cela permettait d'abriter les métiers à tisser Jacquard et de fournir la lumière nécessaire au travail dans des appartements qui servaient à la fois d'habitation et d'atelier.
Le logo qui signale une traboule permettant de traverser un immeuble par la cour intérieure
La visite guidée se termine par un atelier de peinture sur soie qui fournit les différents musées européens en reproductions d'oeuvres d'art.
L'artiste fait autant de passages que de couleurs sur un lé de tissus comportant six compositions identiques.
L'après-midi, nous partons à la recherche d'une église baroque vantée par notre guide du matin
Saint-Bruno est une église construite par les Chartreux à partir de 1590 puis agrandie plusieurs fois. La façade est du XIXème.
C'est surtout le décor intérieur, le plus bel exemple baroque de Lyon, qui est spectaculaire.
11 avril 2015
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Un peu déçus par la primatiale Saint-Jean, en pleine rénovation et par son manque de clochers (plutôt que de mettre tout cet argent dans l'affreuse basilique Notre-Dame de Fourvière, ils auraient mieux fait de terminer leur cathédrale...).
On dit primatiale parce que l'archevêque de Lyon a le titre honorifique de primat des Gaules.
Un peu déçus, disais-je, et après nous êtres sustentés dans un petit restau sympa (Chez Léa), nous prenons la navette fluviale qui descend la Saône jusqu'au nouveau quartier de Confluence, prochaine étape de notre visite.
Sur les bords de la Saône se succèdent des immeubles de belle facture.
Et nous arrivons dans un petit port bordé d'une part par des immeubles récents et par un centre commercial dans lequel nous faisons un petit tour. L'hôtel de région, un peu banal, est situé également au fond du port.
Mais si l'hôtel de Région est banal, ce n'est pas le cas du nouveau musée, sorte de construction cabossée avec une complexité de structure dont on ne voit pas bien l'intérêt, sinon de concourir à cette inflation dans la bizarrerie qui semble guider les grands architectes contemporains.
Structure compliquée mais la lumière pénètre jusqu'au coeur du bâtiment.
et, depuis les baies vitrées et les terrasses, on a une vue splendide sur le confluent et sur la partie méridionale de la péninsule
Nous n'avons pas pu visiter l'intégralité des expositions proposées mais nous nous sommes intéressés à celle consacrée aux trésors d'Emile Guimet, un lyonnais qui accumula les trésors des civilisations orientales et dont une partie des collections est restée dans sa ville natale, et aussi à une exposition consacrée aux cabinets de curiosités.
Dans les deux cas, la scénographie est parfaite: pour la partie consacrée à Guimet, tout est fondé sur l'antagonisme obscurité- lumière avec de véritables sculptures de lumières créées par des éclairagistes géniaux et pour la seconde, la notion d'accumulation est matérialisée par des suites d'objets magnifiquement mises en scène.
Published by berg29
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Voyages
Lyon
Confluence
10 avril 2015
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Nous n'avions fait que traverser ou contourner cette ville, la plupart du temps pour rejoindre les stations de sports d'hiver des Alpes et nous avions envie depuis longtemps de la visiter. Nous avons pu enfin réaliser ce désir fin mars.
Le tout récent hôtel Okko, situé sur le bord du Rhône, en face de la place des Cordeliers, constitue une excellente base de départ vers les diverses excursions, une fois la voiture garée pour trois jours dans un parking et les "pass" 3 jours achetés à l'office du Tourisme, place Bellecour. Le pass nous permet d'emprunter tous les moyens de transport et d'entrer gratuitement dans la plupart des musées.
D'ailleurs nous nous apercevons que nous pouvons commencer tout de suite notre marathon muséal par le Musée des tissus et des Arts décoratifs, situé non loin de ladite place Bellecour.
L'hôtel de Villeroy abrite le musée des tissus qui possède des collections extraordinaires de tissus du monde entier et de toutes les époques. L'hôtel de lacroix-Laval, contigü, est comme un prolongement car il associe tissus et ameublement avec notamment des ensembles du XVIIIème siècle de toute beauté.
La matinée du premier jour est consacrée à Fourvière où nous nous rendons après avoir traversé le Rhône, pris le métro, puis le funiculaire.
Tout en haut, nous trouvons Notre-Dame de Fourvière. Construite après la guerre de 1870, conformément au voeu de l'archevêque si les Prussiens n'envahissaient pas la ville, elle rappelle le Sacré-Coeur de Paris et l'intérieur est un sommet de décor chargé ne lésinant pas sur les dorures et les mosaïques précieuses.
Ah! il y avait de l'argent à Lyon...
De l'esplanade de la basilique, on découvre Lyon, le quartier de la Part-Dieu et ses tours et les flancs rouges de la Croix-Rousse, le quartier des anciens canuts.
Nous empruntons les escaliers qui dévalent les pentes de Fourvière et tombons sur les ruines de Lugdunum, la ville gallo-romaine, capitale des Gaules, un ville importante comme l'atteste la taille des théâtres et des cirques
et la richesse du musée gallo-romain
Inauguré en 1975, ce musée de béton en grande partie enterré, avec quelques ouvertures donnant sur le site, est d'une richesse inouïe et il abrite quelques unes des sources très connues de l'histoire romaine, comme le discours de l'empereur Claude ouvrant aux Gaulois l'accès à la magistrature.
Quelques unes des célèbres frises trouvées à Lyon
Le site de Lugdunum, essentiellement sur la colline de Fourvière, mais aussi le port sur la Saône et la colonie des vétérans sur une île à la confluence.
Parmi les très nombreux trésors liés à la vie quotidienne à Lugdunum, une pompe à eau, dont le principe était connu des romains et dont on a trouvé un exemplaire en bois en étonnante bonne conservation dans les alluvions du fleuve.
Et ce qui constitue peut-être le clou de ce musée, les merveilleux ensembles de mosaïques trouvés à Lyon et dans les alentours.