Si l'extérieur de la cathédrale a des allures de forteresse, l'intérieur, qui surprend d'emblée par ses dimensions, est un émerveillement qui commence dès le porche latéral.

lequel surprend par la qualité et l'abondance de ses sculptures qui tranchent avec l'austérité des hauts murs de briques rouges.

Ces sculptures foisonnent aussi sur l'encadrement du choeur et sur le jubé de pierre blanche, un des plus beaux exemples conservés de la pratique qui consistait à isoler le clergé des fidèles. Dans presque toutes les cathédrales, cette séparation a été otée lorsque le concile de Trente a préconisé d'autres pratiques.

Mais le plus splendide réside dans les fresques qui recouvrent les voûtes et les bas-côtés, fresques à dominante bleue, probablement réalisées par des peintres italiens au début du XVIème siècle. Ils furent attirés ici par les évêques de la famille d'Amboise, originaires du Val de Loire. Et ces fresques, qui n'ont jamais été rénovées, gardent un fraîcheur exceptionnelle!

Remarquable aussi est l'ensemble pictural, au pied de l'orgue, qui recouvrait à l'origine quelques 270 m² et qui représente la création du monde et le jugement dernier. Il date de la fin du XVème siècle.

Rien d'étonnant, donc, à ce que ce joyau du gothique languedocien soit l'une des cathédrales les plus visitées de France.

Nous avons l'habitude, lorsque nous sillonnons les autoroutes de France, le plus souvent vers Bruxelles ou vers Draguignan, de sortir à la recherche d'une auberge, au moment de midi. C'est comme cela que nous avons rejoint Aiguillon et que nous avons été touchés par le charme de cette petite ville.

Tout d'abord, l'allure du château des ducs d'Aiguillon, et de ses dépendances, dont l'une abrite la mairie, tandis que le château lui-même abrite le lycée de la ville.

Mais aussi de très charmantes petites rues.
Une mention spéciale à la gentillesse du Monsieur de l'Office de Tourisme qui nous a conseillé l'auberge "Les Ecuries" et nous a aidés à localiser le hameau de Rieubet, où un cousin du père de Renée s'expatria dans les années 1930, comme de nombreux autres Finistériens.

Un film d'Etienne Comar.

A trop vouloir démontrer, Etienne Comar est un peu passé à côté de l'interprète génial qu'était Django Reinhardt. Pourtant Reda Kateb est tout-à-fait crédible en musicien tsigane adulé par le tout-Paris de 1943 mais qui flaire le danger lorsque les Allemands veulent le faire jouer à Berlin, alors que ses frères gitans disparaissent de plus en lus souvent pour une destination dont ils ne reviennent jamais. Un peu longue est la partie consacrée à son passage en Suisse à partir de Thonon-Les-Bains.

Au total, on a un peu de mal à accrocher mais le final, où Django dirige une interprétation de sa symphonie "Requiem pour mes frères tsiganes, est magnifique.

Un film de Grand Corps Malade et Mehdi Idir.

Jamais film n'a aussi bien porté son titre: ce qu'il faut de patience pour réapprendre à manger, se laver, se déplacer sans n'être jamais certain d'y arriver. Heureusement, il y a les copains de galère qui vous vannent, vous engueulent et qui savent ce que vous endurez.

Un film émouvant et drôle qui ne tombe jamais dans le misérabilisme, une excellente distribution des rôles. On en sort avec la boule au ventre.

Un film de François Ozon

Au lendemain de la première guerre mondiale, un jeune français se présente dans une petite ville allemande, comme un ancien ami d'un jeune soldat  tué à la guerre. Se tisse alors une relation avec la fiancée du disparu.

Un très beau film, probablement un des plus beaux sur la guerre de 1914-1918, vue sous un angle particulier.