21 août 2017
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06:35
Nous avons quartier libre avant le départ vers l'aéroport. Nous en profitons pour faire un dernier petit tour en ville. Le hasard de nos pas nous fait découvrir des églises
et notamment Santa Maria della Pietà
et des palais dont certains ont besoin d'une sérieuse rénovation.
le palais des archives donne une idée de ce que pourrait donner l'inestimable potentiel de cette ville une fois rénové
Mais ce que nous cherchons, c'est le palais Mirto, demeure aristocratique qui illustre ce que pouvait être la vie des riches familles siciliennes du XVIIIème au XXème siècle.
Au premier abord, il ne paie pas de mine, dans sa cour intérieure,
et l'escalier intérieur est bien modeste, lui aussi,
mais le nombre de salles d'apparat donne le tournis (une faible partie est représentée ici),
le luxe de la cour intérieure,
et jusqu'à la riche bibliothèque donnent une idée de la vie de ces riches palermitains
font penser qu'il faisait bon être cheval dans une telle maison...
17 juillet 2017
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Deux jours, c'est court pour une ville qui mériterait une semaine. Au débotté, quelques clichés...
les antipasti de la Casa del Brodo...
l'amateurisme de l'alimentation électrique...
un des quattro canti, ces quatre immeubles qui entourent le carrefour via Maqueda - corso Vittorio Emanuele,
la fontaine Pretoria, conçue à l'origine pour une villa florentine et achetée par le Sénat de Palerme. A l'étroit sur la place du même nom, ses nus choquaient les soeurs du couvent voisin.
les deux églises voisines de Sainte Marie de l'Amiral, cathédrale des Albanais et San Cataldo, aux influences arabes très marquées,
l'animation de la via Maqueda un samedi après-midi,
comment résister aux glaces italiennes?
et à la splendeur des arbres bleus ( des jacarandas?)
et ces dizaines d'églises et de palais que nous ne pourrons pas visiter, faute de temps, ici le palazzo Chiaramonte.
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Sicile
Palerme
17 juillet 2017
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Le Musée Régional de Sicile est installé dans un palais de la fin du XVème siècle, le palais Abatellis
Parmi les très nombreux trésors conservés ici, notons "Le Triomphe de la Mort", une fresque anonyme du début du XVème siècle,
le buste d'Eléonore d'Aragon, de Francesco Laurana (fin XVème),
la "Madonna del Latte", de Domenico Gagini (XVème),
la Vierge du Bon Repos, d'Antonello Gagini,
et le magnifique triptyque du couronnement de la vierge Marie, d'un auteur anonyme du XVème siècle.
Le Jardin Botanique date de la fin du XVIIIème siècle et dépend de l'Université de Palerme
Il abrite de nombreuses collections de végétaux et, notamment, des spécimens de ficus macrophylla aux racines spectaculaires,
et toutes sortes de caféiers.
15 juillet 2017
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C'est le nom donné à une résidence d'été des rois Guillaume Ier et Guillaume II bâtie dans la seconde moitié du XIIème siècle, très probablement avec de la main d'oeuvre arabe. Elle était entourée de jardins dont il ne reste rien et que les autorité actuelles ont remplacé par une bien piètre orangeraie. A l'intérieur, sur trois étages les pièces sont ordonnées autour d'une grande salle de réception et d'apparat.
Au rez-de-chaussée, la salle de la Fontaine, au décor luxueux et où tout est fait pour le plus grand confort des occupants. L'été, l'eau permettait de se rafraîchir.
Un système d'aération ingénieux, associant des orifices entre les salles et des "moucharabieh" (panneaux de bois ajourés qui accéléraient les courants d'air) permettait d'entretenir un air frais et humide, comme cela se faisait sans les palais du Moyen-Orient et d'Egypte.
Tandis que, en hiver, une technique de chauffage, héritée des romains, maintenait une douce chaleur.
Le décor mêle, lui aussi, les influences des arts arabe, byzantin et anglo-normand et illustre, une fois de plus, le syncrétisme que sut opérer la cour des rois normands qui vivaient là à l'orientale. Chasse, poésie et fréquentation des femmes étaient les occupations de la cour pendant les très chauds étés siciliens.
La salle du Belvédère possédait un impluvium qui récoltait l'eau, laquelle, circulait dans le palais et terminait dans une piscine extérieure.
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Voyages
Sicile
Palerme
La Zisa
11 juillet 2017
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18:03
Comme l'indique cette vue panoramique, la cathédrale est extrêmement composite. Construite de 1170 à 1190 par l'archevêque anglo-normand Gautier Ophamil, ministre du roi Guillaume II, sur les bases d'une mosquée, succédant elle-même à une basilique romaine,
A gauche, dans le portique gothique catalan du milieu du XVème siècle, une colonne de la mosquée d'origine porte encore un verset du Coran
elle a ensuite été transformée à maintes reprises, notamment par l'ajout d'un dôme néo-classique et d'une décoration intérieure du même style, qui nuisent quelque peu à l'ensemble.
Parmi les nombreux éléments du décor, des bénitiers en marbre délicatement ouvragés,
des tombes royales puisque la cathédrale remplaça celle de Cefalu comme nécropole des souverains siciliens. Ici le tombeau en porphyre de Frédéric II, le légendaire roi de Sicile et de Jérusalem et aussi empereur romain germanique.
et la chapelle dédiée à Sainte Rosalie, patronne adulée de Palerme, dont le luxueux autel en argent scintille dans l'aile droite du transept.
11 juillet 2017
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05:45
L'église San Giovanni degli Eremiti est une curiosité, une sorte de "reconstruction" fantasmée d'historiographes du XIXème siècle, qui essayèrent de redonner un aspect normand à un monument qui avait connu bien des vicissitudes.
Je n'ai malheureusement que cette vue extérieure où l'on distingue mal, derrière les palmiers, les tours de section carrée surmontées de coupoles rouges (elles n'ont été peintes en rouge qu'au siècle dernier).
On les voit mieux ici (http://teatriemusei.ovest.com/fr/eglise-de-saint-jean-des-ermites.php)
Le plan est complexe qui juxtapose des tours surmontées de coupoles. C'est le résultat d'une longue histoire d'un monastère du VIème siècle, transformé en mosquée, puis de nouveau en abbaye bénédictine par le roi normand Roger, en 1132. A partir du XIVème siècle elle entama un long déclin, et devint église séculière.
Quelques restes de fresques chrétiennes du moyen âge.
Le cloître, qui devint jardin public et dans lequel on planta des essences exotiques, est l'aspect le mieux conservé de l'ancienne abbaye.
8 juillet 2017
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12:01
Construite comme église d'une abbaye bénédictine, voulue par Guillaume II pour devenir le tombeau des rois normands et d'abord celui de son père Guillaume Ier puis devenue cathédrale et basilique, elle est un des fleurons de l'art dit normand mais qu'on nomme aussi normand arabo-byzantin pour souligner la synthèse des trois cultures, particulièrement évidente dans le chevet.
C'est la splendeur des mosaïques qui fait la réputation de Monreale. Dans la tradition des mosaïques byzantines, avec une richesse des éléments (or, pierres précieuses), c'est un véritable livre biblique, qui s'étale sur plus de 6 000 m2, racontant la création du monde, la vie d'Adam et Eve, celle des Patriarches de l'Ancien Testament, de Jesus, des saints Pierre et Paul. Dans l'abside, l'immense Christ Pantocrator (la tête fait plus de 3 mètres) domine tout ce monde
Au-dessus du trône royal, le christ lui-même couronne le roi normand et la chaire épiscopale, en face, d'un niveau plus bas, dit la dépendance de l'église par rapport au souverain. Guillaume entendait signifier que l'évêque de Monreale dépendait de lui et non du Pape. La voûte surplombant les deux trônes est très richement décorée.
Parmi les très nombreux éléments remarquables de la cathédrale, on peut admirer la chapelle dédiée à la vierge et son autel en marbre avec incrustations.
le tombeau en porphyre de Guillaume 1er, actuellement en restauration,
et la colossale porte en bronze du porche occidental, réalisé par le pisan Bonanno.
Appuyé sur la façade méridionale de la cathédrale, le clôitre bénédictin, très bien conservé, permet d'apercevoir les tours normandes et le toit du transept
Ses doubles colonnettes, de formes variées et, pour certaines, incrustées de mosaïques, ajoutent à l'élégance de l'ensemble.
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Palerme
Monreale
6 juillet 2017
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06:06
En arrivant devant le Palais des Normands, on voit de suite l'ancienneté et l'accumulation des différentes époques. Forteresse punique, puis romaine et byzantine, elle fut occupée par les Arabes puis par les Normands qui la remanièrent entièrement. Un temps occupée par les empereurs germaniques, elle fut aussi le siège des vice-rois espagnols.
D'imposants escaliers permettent d'accéder aux différents étages de la cour intérieure, et notamment au 1er étage, où se situe l'entrée de la chapelle palatine.
Une inscription en trois langues, le grec, le latin et l'arabe, dit assez le désir des Normands de s'inscrire dans une longue tradition.
L'arcade d'accès à la chapelle palatine est décorée de scènes relatant les exploits du roi Roger.
L'intérieur de la chapelle est somptueusement décoré de mosaïques, remarquablement conservées, où l'influence byzantine est manifeste.
même si le plafond de la nef est d'inspiration arabe et rappelle ce que nous avons vu à l'Alhambra de Grenade
On visite la salle d'Hercule, qui abrite maintenant l'Assemblée régionale sicilienne,
et les appartements royaux, richement décorés
et les appartements du roi Roger, aux mosaïques splendides