29 avril 2012
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17:55
pièce de théâtre
de Jean GENET
au Quartz de Brest dans une mise en scène de Jacques Vincey
Jean Genet s'est inspiré d'un fait divers, l'assassinat par les soeurs Papin de leur maîtresse pour écrire ce qu'il appelle lui-même une "déconnade" où les personnages se livrent à des rituels
qui finissent par constituer comme un conte. Le jeu des actrices est impressionnant de force, de folie et c'est dommage, qu'une fois encore, l'accoustique de la salle n'ait pas permis de profiter
pleinement du texte.
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Spectacles
7 avril 2012
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14:29
Ballet de Pina Bausch par
le Tanztheater Wuppertal Pina bausch
On voit bien ce que pouvait avoir de révolutionnaire en 1978, année de sa création, cette pièce de la célèbre chorégraphe allemande. Celle-ci aurait dit "Un spectacle comme Kontakthof, nous
aurions envie de le jouer toute la nuit".
Eh bien ,c'est ce qui a failli nous arriver... et quand,au bout de deux heures, l'une des danseuses est venue annoncer "entracte!", nous nous sommes enfuis, estimant avoir assez vu d'esquisses de
séductions et de déplacements de chaises. Et le fait d'avoir remplacé des danseurs professionnels par des jeunes n'a pas franchement renouvelé la chorégraphie.
Une suggestion: deux heures au lieu de trois, ce devrait être suffisant.
Bon, à part cela, c'est quand même intéressant comme témoignage d'une époque de la danse contemporaine.
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Spectacles
29 mars 2012
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05:04
Fred Pellerin est un conteur canadien
doté d'une verve abondante, poétique et parfois surréaliste. Les mots se bousculent, les rires aussi, les mots sont tordus, inventés, approximatifs, avec le savoureux accent québecois. Enfin,
d'après ce que j'ai pu saisir car, sonorisation défectueuse ou audition diminuée, je n'ai pas pu tout capter dans la grande salle du Quartz visiblement transportée par le délire du canadien
mettant en scène les personnalités loufoques de son village natal.
Un aperçu avec ce lien: http://www.youtube.com/watch?v=fqQ49yQpTzg
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Spectacles
20 janvier 2012
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12:21
par le ballet de l'opéra national Tchaïkovski de Perm.
Alors là! on en a pris plein les mirettes! un vrai ballet avec des ballerines comme s'il en pleuvait, toutes plus délicates
les unes que les autres et des tableaux avec costumes extraordinaires. Le méchant cygne noir qui trompe le prince charmant qui n'a d'autre solution que de rejoindre son cygne blanc bien aimé dans
la mort.
Une mention spéciale pour le corps de ballet, parfait. Le prince était un peu enveloppé à mon goût mais il sautait bien haut,
comme il faut, et tout le monde n'est pas Noureev...
Reste que deux heures et demie assis sur les sièges décidément inconfortables du Quartz, c'est long.
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Spectacles
1 décembre 2011
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06:58
Un spectacle de danse d'Akram Khan.
Après de longues minutes où un danseur agite le rideau de sène translucide et brillant et lui donne des mouvements qui
s'apparentent à ceux de l'eau à la surface d'un lac, huit danseurs apparaissent dans une semi-obscurité et s'agitent au rythme d'une musique constituée de pulsations de plus en plus fortes
jusqu'à devenir assourdissantes et de lamentos déchirants. Ils sont vêtus de costumes semblables à ceux des derviches tourneurs et d'ailleurs ils tournent beaucoup quand ils ne se traînent pas
par terre, secouant leurs costumes empoussiérés (au risque de susciter des allergies, ça toussait beaucoup dans la salle).
Il doit y avoir une histoire mais je n'ai pas compris laquelle. On voit bien aussi que les danseurs, eux
aussi, cherchent à comprendre quelque chose de transcendantal, dans un jeu de lumières qui privilégie les verticales avec une grande réussite dans l'expression du mouvement collectif et des
efforts de chacun pour s'en arracher.
Les danseurs et danseuses sont de toutes les races et de toutes les tailles, des grands barbus qu'on verrait bien sur les
rives du Gange, une petite asiatique minuscule, un grand bonze, genre dalaï lama... l'ambiance est celle d'une fin du monde ou d'un passage à un autre monde.
On était bien content que ça finisse, on a beaucoup applaudi...
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Spectacles
25 novembre 2011
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10:52
Opéra clownesque mis en scène par Nicolas Vial.
Sur la scène du petit théâtre du Quartz, deux personnes Olivier Martin-Salvan qui fait tout, l'acteur, le chanteur, le
mime, le clown et Anne Thomas la pianiste. Et l'on assiste à la préparation puis à la représentation de l'opéra de Bizet comme on ne l'a jamais vu. C'est désopilant: l'audition de la doublure de
Don José, les répétitions, l'ajustement des costumes, les humeurs du chef d'orchestre, les extravagances de la diva. Tout est interprété par le seul Olivier Martin-Salvan, un homme un peu
grassouillet qui sait rendre comme personne les minauderies de la diva ou le déhanché du costumier. Et qui chante tous les rôles...
Un grand moment de bonheur et de rire.
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Spectacles
5 février 2011
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06:14
Jean-Christophe Spinosi dirigeait hier soir son orchestre et l'Harmonie de la Musique des Equipages de la Flotte. Ce fut un
très beau concert avec, pour commencer, une oeuvre peu connue d'un certain Zubiaurre, des oeuvres de Schumann, Debussy et surtout le fameux boléro de Ravel où les cuivres de l'harmonie de la
flotte purent donner toute leur mesure.
Le violoncelliste Jérôme Pernoo a apporté sa fougue et sa virtuosité, notamment dans le concerto pour violoncelle op. 129 de
Schumann.
Jérôme Pernoo
Fidèle à sa réputation, le maître fit ses habituelles pîtreries apparaissant notamment, dans un supplément au programme, en
cape et épée-laser de héros de Star Wars devant son public, conquis d'avance!
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29 janvier 2011
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06:05
Un spectacle écrit et réalisé par François Morel
Avec la complicité de son vieil ami Oliver Saladin, de la troupe Deschamps-Makeïeff et des Deschiens, Gérard Morel brode sur
le thème des cartes postales échangées par deux couples, Les Rouchon et les Brochon, lors de leurs voyages, en France et à l'étranger. Ce florilège de lieux communs est un vrai régal et la
nostalgie de la vie quotidienne n'est jamais loin, de même que les considérations les plus triviales voisinent avec les envolées lyriques sur le beauté des paysages. Le Parthénon sera d'autant
plus beau que le vin, le soir, sera "gratuit et à volonté".
Un marionnettiste, Didier Gérard, apporte même une pointe de poésie à ce spectacle hilarant.
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Spectacles
22 janvier 2011
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06:06
Chorégraphie de Raimund Hoghe (qui fut longtemps le dramaturge de Pina Baush)
Un petit bossu (le chorégraphe) et un homme noir (le danseur congolais Faustin Linyekula) parcourent la scène de long en
large, avançant alternativement de quelques pas puis s'arrêtant, le tout sur une musique de Haëndel.
Puis, pendant un très long moment, Raimund dispose des feuilles blanches autour de la scène, ce qui finit par faire une sorte
de ligne en pointillé qu'on peut imaginer signifier une frontière. Pendant ce temps, Faustin crée inlassablement avec le petit tas de galets qui se trouvait sur le devant de la scène des lignes
qu'il défait aussitôt. Tandis que Raimund s'allonge devant la bougie qui brille depuis le début au fond de la scène, constituant une sorte de gisant, Faustin, qui a ôté sa chemise blanche et
s'est allongé sur le ventre, dispose les galets sur sa colonne vertébrale et avance ainsi, comme une sorte d'animal préhistorique ou comme un Titan portant un poids énorme. Puis Raimund ôte aussi
sa chemise, moment d'émotion intense devant cette exhibition de son infirmité. Faustin dispose alors les galets sur ce corps tourmenté et Raimund met un long moment à les enlever un par un et à
les jeter au loin, comme s'il cherchait à se libérer de son infirmité. Puis il met encore un long moment à ramasser ses feuilles de papier et , timidement, s'approche de Faustin et lui met la
main sur l'épaule.
On n'est pas bien certain de tout comprendre mais il y a des moments d'émotion, comme celui où Faustin, tout en dansant, émet
des cris en phase avec un air d'opéra qui sert de fond sonore.
Un petit aperçu :
Au total, on est partagé entre l'irritation devant une certaine abstraction et l'empathie pour la lutte contre
la souffrance, souffrance d'être différent parce que noir ou infirme.
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Spectacles
6 janvier 2011
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19:32
Une pièce d'Henri Becque, au Théâtre Montparnasse, mise en scène de Didier Long
Barbara Schulz incarne avec charme et énergie cette femme qui mène de front plusieurs aventures dans une comédie de boulevard
sans surprise véritable mais c'est bien joué dans des décors astucieux (des miroirs qui permettent de renforcer les situations délicates et servent de placards transparents... ). Le mari
songe à sa carrière et la femme se sert de ses amants pour lui donner satisfaction, "l'amant officiel" est jaloux de ses concurrents. Rien de bien nouveau mais le tout est enlevé, joyeux et le
public passe un bon moment.
Pour les fêtes, en quelque sorte.
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