Le but était d'aller voir comment Yann, notre petit-fils, était installé, dans sa nouvelle vie d'élève-ingénieur à L'ENSIACET (L’École nationale supérieure des ingénieurs en arts chimiques et technologiques) et, par la même occasion, d'y rejoindre Catherine, sa maman et Greg.
Et, comme 900 km forment une trop longue étape, nous avons décidé d'y aller en deux jours et de trouver une ville-étape, à peu près au-milieu de la distance et où il y aurait quelque chose à voir.
D'abord un arrêt pour déjeuner au Relais de la Roche, où nous ne sommes jamais déçus et où la vue sur la Vilaine, même l'hiver, est un ravissement
L'hôtel-Restaurant de la Place, où nous sommes descendus, n'était pas débordé. Bien que le patron nous eût, au téléphone, soi-disant attribué sa dernière chambre, nous n'avons croisé aucun autre client (c'est comique cette manie qu'ont aussi les sites de réservation de préciser qu'il ne reste plus qu'une chambre). Elle était d'un confort acceptable mais située trop loin au fond du couloir pour recevoir le wifi, ce qui ne sembla pas préoccuper plus que cela le patron. La nourriture étant bonne, nous pardonnâmes le défaut de wifi...
Un petit tour en ville nous fit aussi apprécier les beautés architecturales de celle-ci.
La Tour de l'Horloge construite au début du XVème siècle
Quelques maisons à colombages, du XVème et XVIème siècles
ou les vestiges de la façade de l'échevinage du XIVème siècle.
ou encore la magnifique fontaine Renaissance du pilori, démontée d'un château voisin et reconstruite sur cette place.
sans oublier quelques beaux hôtels particuliers du XVIIIème siècle qui nous disent la richesse de cette ville, fondée sur le vin et le sel.
Et, si nous n'avons pas eu le temps de voir tous les monuments de la ville, nous n'avons pas pu éviter le plus spectaculaire: les restes de l'abbaye royale.
Il s'agit de l'abbaye royale Saint-Jean dont on ne comprend pas au premier abord l'ordonnancement. C'est le résultat d'une longue histoire: sur ce site se sont succédées une première église au Vème siècle puis une abbaye romane terminée au XIème et une autre, gothique, achevée au milieu du XVème mais qui fut détruite au cours des guerres de religion. On a donc les restes de cette abbaye gothique dans lesquels se niche l'église étonnamment grande et les grandes tours d'une abbaye classique commencée en 1741.
L'église construite à partir de 1610 par les moines au milieu des ruines de la beaucoup plus imposante abbaye gothique.