Une exposition du Fonds Hélène et Edouard Leclerc, à Landerneau.
C'est une bonne idée de suivre le cheminement de deux artistes, Joan Mitchell (1925-1991) et Jean-Paul Riopelle (1923-2002), qui nouèrent une relation sentimentale et influèrent l'un sur l'autre pendant les quelques vingt-cinq ans que dura cette relation.
La grande halle a été séparée en plusieurs salles qui marquent les étapes de la relation et le couloir central montre des photos de ces différentes périodes, "Avant la rencontre", "La rencontre et ses effets", "Les années rue Frémicourt: résonances et dissonances", "Les ateliers de Vétheuil et de Saint-Cyr-en-Arthies: les territoires distincts", "Canada et nordicité: expression de deux solitudes", Vers la rupture", "Epilogue: décès de Joan Mitchell".
Impossible, ici d'entrer dans le détail de cette évolution, illustrée par des tableaux de grand format, dont certains, surtout ceux de Riopelle, m'ont beaucoup plu.
Juste deux ou trois, pour vous donner envie d'y aller.
Le choix est difficile...
D'abord le Riopelle des débuts, celui que je préfère
et puis un, plus tardif
Et, pour Joan Mitchell,
Ou, plus tard,
Un jardin pour Audrey, 1974. Certains ont vu une influence de Monet et de ses nymphéas dans la partie gauche du diptyque, ce qu'elle refusait de reconnaître.
Courez vite voir cette expo. C'est jusqu'au 22 avril.
Et puis, vous pouvez aussi manger au petit restau thaïlandais "le Thaïland'erne", 18 rue de la Fontaine Blanche (je n'ai pas d'actions dans la maison, mais c'est sympa).
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