Le monde rouge et noir (1951) illustre certains aspects de l'oeuvre du peintre: emploi de couleurs vives, quasi enfantines, présence du bestiaire des fables populaires du folklore russe, construction qui fait flotter les personnages dans les airs, sans oublier certains accessoires souvent utilisés comme le chandelier ou les bouquets de fleurs.

La chute de l'Ange (commencé en 1923 et remanié jusqu'en 1947) porte en plus la trace de l'angoisse liée à la tragédie du peuple juif, dont Chagall est issu.

De même que ce portrait du Juif errant (1923-1925)

ou l'homme à la torah dans la neige

Entre chien et loup, commencé en 1938, alors que Chagall vient d'obtenir la nationalité française et terminé en 1943, aux Etats-Unis où il a pu se réfugier, joue aussi sur des symboles (le bleu-blanc-rouge, les deux visages, comme deux faces d'un même destin lui en bleu et sa femme Bella, déjà malade et livide comme la mort qui va l'emporter quelque temps après, les fugitifs dans un traîneau et l'oiseau tenant un bébé.

Mais Chagall n'est pas toujours sombre. Il sait aussi exprimer le bonheur, comme dans La promenade, le premier tableau mis ici au début de cet article où il peint le bonheur conjugal avec Bella flottant dans les airs. Ou encore cette vache au parasol, l'un des tableaux les plus imaginatifs du peintre, où les emprunts au surréalisme sont manifestes, même si Chagall ne se laissa jamais enfermer dans aucune école.

Vue d'ensemble du pavillon où s'alignent quelques centaines d'automobiles et autant de motos.

comme cette Graham 621 de 1929

ou cette Mercedes-Benz 377 S de 1933

ou encore cette Rolls Royce Phantom I de 1926

comme cette De Dion Bouton type G de 1901

la 4CV Renault

ou la Simca Aronde, mais en bien plus pourries que celles-là...

la Lamborghini Espada des années 70

Monochromie du bleu, univers oppressant empruntant au cinéma et au roman noir

Référence explicite à Hopper

Recherches pouvant faire penser à Warhol ou Fromanger et rappelant que l'articte a une formation Arts déco,

Clin d'oeil à d'autres artistes comme ici Manet et son déjeuner sur l'herbe

de temps à autre, une infidélité au monochromisme,

et des constructions très élaborées,

ou des séries de tableaux sur un thème, comme ici l'une des 39 toiles sur le ciel et la cosmogonie,

Fils de marchand de vins du Havre devenu marchand de vins à son tour, Jean Dubuffet, qui a toujours aimé peindre et dessiner, décide de devenir peintre à plein temps et, après quelques études, telles que cette leçon d'anatomie,

ou des portraits d'amis écrivains, comme ici celui de Jouhandeau,

il commence à s'extraire des conventions picturales, comme dans ce Desnudus (1945)

et abandonne progressivement toute référence.

Suit une longue période de recherches, comme ce paysage aux argus, collage d'ailes de papillons

ou ce Coursegoules (1956). Dubuffet jette les bases de l'art brut, prétendant avec quelques autres que tout le monde est artiste et peut créer.

mais, peu à peu, émerge un style bien à lui, qui fait qu'on reconnait une oeuvre de Dubuffet, c'est la période de l'Hourloupe, utilisant quelques couleurs de base et des plages hachurées.

Il explore avec ce style les arts décoratifs, l'architecture (comme ici avec ce projet de Salon d'été qui devait être installé en bas de l'immeuble de la Régie Renault)

et même le spectacle, avec les personnages de Coucou Bazar, qui évoluent lentement sur scène dans une environnement de lumières et de musique.

ou ce Monument au Fantôme

ou encore cette Tour, très fantasmée.

A la fin de sa vie, il revient à une multitude d'oeuvres réalisées très rapidement, de façon quasi automatique

La fille qui remaille, une des oeuvres du peintre Van de Velde, un moment proche des pointillistes.

Paire de chandeliers à six branches art nouveau

Un bijou dessiné par Van de Velde

Qui a aussi créé des reliures de livres dans la même veine.

Toute une ligne de vaisselle illustre son talent et a permis de reconstituer une table de dîner mondain.

Il a aussi dessiné de nombreux meubles, dont le célèbre bureau du roi Léopold III.

Sa première maison, Bloemenwerff, à Uccle, est l'occasion d'une réflexion intense en partant des fonctions et donc de l'intérieur, où chaque chose est pensée, l'extérieur ne venant qu'après et ayant moins d'importance..

Enfin, Van de Velde a aussi créé quelques édifices plus importants, comme la bibliothèque universitaire de Gand.