Nous avions souvent frôlé cette ville lors de nos périples vers la Haute Normandie mais jamais nous ne l'avions visitée. Et pourtant, elle présente une intérêt certain. Ville fortifiée postée sur un éperon rocheux et qui commande l'accès au Mont Saint-Michel, elle fut longtemps une pièce maîtresse de l'autorité des ducs de Normandie puis des rois de France et enfin de la République, en terre chouanne.
Les remparts encerclent la Ville Haute perchée sur un éperon rocheux
Au-dessus de l'une des portes de la ville, une inscription rappelle la résistance héroïque à l'armée vendéenne venue ici pour essayer de joindre les Anglais dans leur lutte contre la Révolution.
Des fortifications, on domine le port de pêche. Granville, comme Saint-Malo, fut un port de corsaires et de terre-neuvas.
Les immenses casernes du XIXème siècle rappellent le rôle de place forte joué par la ville.
L'église Notre-Dame, commencée au XIVème siècle, date essentiellement du XVIIème.
L'Eglise Saint-Paul, construite à la fin du XIXème siècle, est fermée pour cause d'insécurité et se pose le dilemne de la sauver ou de la détruire.
Granville est aujourd'hui une ville touristique et son casino, entouré d'hôtels de standing, est inscrit dans un site qui rappelle un peu celui de Dinard.
Le Musée d'Art Moderne Richard Anacréon abrite les collections léguées par ce libraire collectionneur. Malheureusement fermé lors de notre passage, il mériterait un autre détour, de même que le musée Dior installé dans la maison natale du grand couturier.