Alphonse Mucha, La beauté Art Nouveau

Nous avons réussi à voir l'exposition consacrée à Alphonse Mucha, au musée départemental breton de Quimper, le 14 septembre dernier. Cela nous a permis de prendre conscience de l'immense succès rencontré à partir de l'année 1894.

1894, c'est l'année de l'affiche pour la pièce Gismonda, avec Sarah Bernhardt, qui, très vite, s'attache les services de l'artiste, tant pour les affiches que pour les décors de son théâtre.

Il a réalisé une quantité impressionnante d'affiches commerciales et imposé un style de décor qui définit presque l'Art Nouveau et qui a été beaucoup copié.

Eléments de décors empruntés à la nature, femme à la beauté idéale inscrite dans un cercle avec une robe s'étalant à ses pieds. Tout cela au service d'un art qui doit émouvoir les gens simples. Chez lui, pas de recherches visant à s'enfermer dans un cercle d'initiés. Il veut toucher le peuple et l'éduquer pour lui offrir l'accès à la beauté.

Bruyère de falaise, 1902. Mucha, qui lutte pour l'indépendance des tchèques, s'intéresse aussi beaucoup au folklore et aux arts bretons. Il étudie de très près l'art de la broderie bigoudène et il réutilise certains de ses motifs comme éléments de décors.

Le magnifique catalogue de l'exposition permet d'approfondir la connaissance de l'artiste.